Tout savoir sur votre capacité d'emprunt
La France compterait environ 3 millions de logements vacants selon les données de la Fédération nationale de l’immobilier (FNAIM). Un chiffre qui recense aussi bien les logements vides entre deux locations que ceux « laissés à l’abandon », et en dehors de toute mise sur le marché. Ce nombre est en croissance régulière. Paradoxal alors que la pénurie de logements est bien réelle dans certaines zones dites « tendues ».
A ce phénomène s’ajoute celui du vieillissement du parc immobilier, certains biens sont maintenant totalement en dehors des bonnes pratiques en matière de consommation d’énergie. D’autres sont vétustes et nécessitent un effort de rénovation, pas toujours réalisé par les propriétaires bailleurs.
Le constat final est celui d’un pays dans lequel le parc immobilier n’est pas optimisé. C’est dans cette logique que le dispositif Denormandie arrive, avec les autres solutions déjà connues et accessibles (loi Pinel, loi Malraux, prêt à taux zéro et autre déficit foncier).
Investissement Denormandie : les avantages fiscaux
L’aide fiscale s’adresse aux personnes qui souhaitent acheter un bien immobilier ancien pour le mettre en location. Celui-ci doit se situer dans une zone qui comprend de nombreux logements vides ou vétustes. Ainsi, le bien doit faire partie d’une commune au sein de la liste des 222 villes qui ont signé les conventions « cœurs de ville ». A défaut, il doit se situer dans une commune qui bénéficie de l’accompagnement par l’Etat baptisé Opération de Revitalisation du Territoire (ORT).
Il est obligatoire de mobiliser 25% de la dépense totale liée à l’acquisition en travaux de rénovation (avec un montant d’achat plafonné à 300 000€ / an et 5 500 € / m²). Deux opérations au maximum sont autorisées chaque année.
En faisant cet effort et en répondant à cette incitation de l’investissement dans le locatif existant, vous pouvez profiter d’une réduction d’impôt, identique à celle offerte par le Pinel ancien.
- 12 % du prix de revient du bien (prix d’acquisition + frais de notaire + travaux) en réduction d’impôt pour un engagement de louer pendant 6 ans.
- 18 % pour un engagement de louer pendant 9 ans.
- 21% du prix de revient du bien pour la prolongation de l’engagement de location jusqu’à 12 ans au total.
Ce « Denormandie » est-il complémentaire au dispositif Pinel ancien ou est-ce un nouveau rajout fiscal ?
Le dispositif Denormandie apporte une vraie simplification. Le Pinel ancien n’a jamais produit les effets escomptés, poussant à acheter un bien proche d’une ruine et obligeant les investisseurs à en faire un logement modèle (du fait de critères de salubrité et de performance énergétique à atteindre). Peu attractif, complexe, donc peu utilisé.
Ici, tout est plus simple à mettre en place. Mieux, avec des zones ciblées variées, et notamment les centres des villes moyennes, il est possible de réaliser un investissement financier intéressant tout en réalisant une « bonne action » en faveur du logement en France.
Remettre sur le marché des biens rénovés
La France compterait environ 3 millions de logements vacants selon les données de la Fédération nationale de l’immobilier (FNAIM). Un chiffre qui recense aussi bien les logements vides entre deux locations que ceux « laissés à l’abandon », et en dehors de toute mise sur le marché. Ce nombre est en croissance régulière. Paradoxal alors que la pénurie de logements est bien réelle dans certaines zones dites « tendues ».
A ce phénomène s’ajoute celui du vieillissement du parc immobilier, certains biens sont maintenant totalement en dehors des bonnes pratiques en matière de consommation d’énergie. D’autres sont vétustes et nécessitent un effort de rénovation, pas toujours réalisé par les propriétaires bailleurs.
Le constat final est celui d’un pays dans lequel le parc immobilier n’est pas optimisé. C’est dans cette logique que le dispositif Denormandie arrive, avec les autres solutions déjà connues et accessibles (loi Pinel, loi Malraux, prêt à taux zéro et autre déficit foncier).